Alors que face à la monte en puissance des pays émergeants, les spécialistes, et non des moindres (stigltz, freidman etc) indiquent la voie à suivre dans l'innovation, les spécialistes des nouvelles technologies investissent dans les nouvelles technologies.

En effet, dans un monde de plus en plus concurentiel, les pays comme la Chine ou l'Inde vont compter de plus en plus dans l'innovation. Le seul recours des pays occidentaux est de maintenir leur avance et d'innover encore plus. Un des secteurs les plus prometteur est celui des énergies renouvellables. Il n'est pas besoins d'être sorti de l'ENA pour comprendre que dans le cadre de ressources fossiles limités (hydrocarbures, uranium), la maà®trise de la production d'energie sera un secteur clé dans un avenir proche.
Les rois des NTIC investissent massivement dans les NTPE (Nouvelles Technologies de la Production d'Energie), notamment dans une start up californienne, Nanosolar. Les googler's, Larry Page et Sergey Brin, certains Ebayer's, et SAP (le leader des progiciel de CRM) ont clairement indiqués la voie à suivre en y investissant leur petites économies. Tandis que que l'économie des USA est capable de prendre les virages nécessaires très rapidement, nous ne seront que les spectateurs d'un succès annoncés, tant la capacité à mobiliser du capital risque est monnaie courante dans le nouveau continent, alors que dans l'ancien, les investissements sont essentiellement dépendant du bon vouloir des gouvernants. Ces derniers, bien trop occupé à changer d'avis et à "effrayer les capitalistes" prefèrent développer des poles de compétitivités bancals dans des domaines figés et reposant sur une structure administrative centralisée.

C'est ainsi que le pays le plus pollueur de la planète est à même de devenir le plus vertueux. Le protocole de Kyoto, qui se termine en 2012 n'a pas encore de successeur programmé, les USA ont déjà pris les devants et n'en auront sans doute pas besoin.


Source : The Economist